Dévotion vs discipline
- mlleelizabethdroui
- 9 janv.
- 2 min de lecture

Il fut un temps où je croyais que la discipline était la clé de tout. Me lever tôt, cocher mes tâches, tenir mes engagements coûte que coûte… C’était ma manière d’avancer. Mais derrière cette rigueur, il y avait souvent un poids, une pression invisible, et un sentiment de devoir plus fort que du désir.
Un jour, j’ai compris que quelque chose manquait : une connexion. Une connexion avec mon corps, avec mon esprit, avec ce que je voulais vraiment. La discipline me faisait avancer, oui, mais sans nourrir mon âme.
En tant que mère, je me suis demandé : quel exemple suis-je en train de donner à mes enfants ? Est-ce que je veux qu’ils apprennent que pour réussir ou se sentir bien, il faut toujours se pousser ou ignorer leurs propres besoins ? Ou est-ce que je veux leur montrer qu’on peut avancer avec douceur, amour et respect de soi ?
C’est là que j’ai décidé de changer. J’ai troqué la discipline rigide contre une dévotion consciente envers moi-même.
La dévotion, c’est différent. Elle ne vient pas d’un “je dois,” mais d’un “je veux, parce que je m’aime.” Ce n’est plus une question de forcer, mais de choisir avec intention. C’est prendre soin de moi non pas pour être “parfaite,” mais parce que je mérite de me sentir bien dans mon corps et ma tête.
Ce changement de mindset a transformé ma vie et mon rôle de mère. Mes enfants m’observent m’accorder du temps avec amour, cuisiner avec plaisir, bouger mon corps pour le célébrer. Et eux aussi apprennent à se traiter avec bienveillance en me voyant faire.
Est-ce que cela signifie que je ne suis plus disciplinée ? Pas du tout. Mais ma discipline est devenue un acte d’amour, non un combat intérieur. Je prends soin de ma santé et de mon énergie… tout part d’un endroit de gratitude, non d’obligation.
Quand on remplace la pression par l’amour, tout change. La discipline nous pousse malgré nous. La dévotion, elle, nous porte avec nous. Et elle montre à nos enfants que prendre soin de soi est un acte d’amour, jamais un fardeau.
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